J'essayais de m'endormir, mais il commençait déjà à faire jour,
Et une mouche m'a réveillé d'un million de coup à la vitre,
Elle continuera à se fracasser tant qu'elle ne la brise pas complètement
Elle a juste du mal à accepter que le verre est plus fort qu'elle.
La mer furieuse ne dort pas, cela fait déjà plusieurs jours qu'elle se déchaîne,
Les vagues se brisent sur le granite, mais le granite est quand même plus fort.
Le loup s'agite dans sa cage en essayant de briser les barres,
La cage est plus forte que lui, mais il a du mal à l'accepter.
Arrête le courant, disparais comme tout disparaît,
Pourquoi ce qui me détruit me plaît-il tant?
Calme le volcan, fais en sorte que ton image s'efface,
Pourquoi ce qui nous détruit nous plaît-il tant?
Quelle force invisible nous a jeté de la poudre aux yeux,
A annulé tous les trains, a supprimé toutes les adresses?
En privant méthodiquement de raison dans une confusion visqueuse du cerveau,
Les circonstances nous séparent, mais je ne peux pas accepter cela.
Arrête le courant, disparais comme tout disparaît,
Pourquoi ce qui me détruit me plaît-il tant?
Calme le volcan, fais en sorte que ton image s'efface,
Pourquoi ce qui nous détruit nous plaît-il tant?
Je me suis souvenue de toi et je me languis toute la nuit,
Dans les tristes ténèbres brumeuses, le phare appelle les navires,
Je sais que tu rêves sûrement d'oublier dans ton sommeil,
Mais tu écoutes l'appel du phare et tu penses à moi.
Arrête le courant, disparais comme tout disparaît,
Pourquoi ce qui me détruit me plaît-il tant?
Calme le volcan, fais en sorte que ton image s'efface,
Pourquoi ce qui nous détruit nous plaît-il tant?