La sagesse est un grand don…
Mais il arrive sûrement
Que ce soit ennuyeux d'être sage…
Depuis mes cieux stupides
Je te souris, idiote,
Bouddha de bronze…
Je refuserai les passions terrestres,
Mais reste avec moi…
À la place des naissances et des morts
Accorde-moi le repos…
Je suis allongée dans une baignoire pourpre
Au-dessus de moi chantent des oiseaux magiques
Les eaux dorées du Gange
Traversent mes cils
Je n'ai pas envie d'être ici,
Je n'ai envie d'être nulle part,
Efface mes pensées…
Je ne sais pas voler,
Démontrer et soutenir quelque chose, -
Cela n'a plus de sens…
Mon chéri, tu peux dormir en paix,
Tu peux éteindre la lumière.
Car il n'y plus besoin
De sauver personne, non…
Je suis allongée dans une baignoire pourpre
Au-dessus de moi chantent des oiseaux magiques
Les eaux dorées du Gange
Traversent mes cils
La sagesse est un grand don…
Mais il arrive sûrement
Que ce soit ennuyeux d'être sage…
Je ferme les yeux
Pour apercevoir tes cieux,
Bouddha illusoire…
Il y a trop de larmes dans ce fleuve,
Mais l'Océan les absorbera…
Je te dis adieu pour de bon,
Mon fleuve doré…
Je suis allongée dans une baignoire pourpre
Au-dessus de moi chantent des oiseaux magiques
Les eaux dorées du Gange
Traversent mes cils.