Le soir brisera ma voix
jusqu’à l’écho d’hier.
Au bout, je vais resté seul
Mort de soif, fatigué de marcher
mais je continue à grandir au soleil
Vivant.
C’était du passé la fleur,(1)
L’essor (2)
Ensuite la hache se mit à battre
Se voir tomber, seulement décliner (3)
Mais l‘arbre verdira
De nouveau
À (voir) se consumer dans le ciel
La lumière du jour, je m’en vais
Avec le corps abîmé (4) je m’en irai
Enroué de crier que je reviendrai
Dispersé dans l’air pour chanter
Toujours.
Ma raison ne demande pas pitié
Elle se dispose à partir.
La mort rituelle ne m’effraye pas
Seulement dormir, me voir disparaître (5).
Une histoire m’évoquera (6)
Vivant.
Je vois le champs, le fruit, le miel
Et ces envies d’aimer.
L’oubli ne peut me vaincre
Aujourd’hui comme hier arriver toujours.
Dans l’enfant on peut revenir
(De nouveau.)