Le lit est chauffé
Il te chatouille avec ses cheveux
Il verse du miel sur ton ventre
Alors tu te sens débile
L'odeur te rend débile
Et oui, tu sais qu'on t'envie, en chat
Tu te rallonges sous son bras
Tu veux baigner dans la sueur
Être fier et avoir de la hauteur
Encore un peu, un peu encore avec le temps qui reste
Encore un peu, un peu encore car…
Aussi vrai que le printemps dégèle les lacs
Avec autant de certitude on te disqualifiera
Et tu te bats et tu foules et tu frappes
Mais tu es seul à crier dans tes nuits
Aussi vrai qu'un naissant apprend à respirer
Avec autant de certitude on va te disqualifier
Et tu te bats et tu foules et tu frappes
Mais tu es seul à crier dans tes nuits
Tu envies tellement
Son oeuvre immense
Il te dévoile son âme
Ne craint-il pas
Que tu lui poignardes dans le dos
Tu ne mérites pas cette vie-là
Je le vois, le reste ne voit pas
Encore, ça te serre le crâne
Tu veux te redonner le moral
Encore un peu, un peu encore avec le temps qui reste
Encore un peu, un peu encore car…
Aussi vrai que le printemps dégèle les lacs