Il nous reste le courage, d’appeler (nommer) les choses par leurs noms et chez nous
il nous reste une flamme qui laisse nos cœurs bruler
lorsqu’on voit la cruauté et à force de voir cette cruauté on a grandi
Il nous reste, il nous reste la volonté de laisser les gens parler de nous
chanter les poèmes, qu’on produisait
et les gens enchantés, et personne ne savait qui chantait
Je fonds de 100 couleurs, comme si, dans ce vaste univers, il n’y a que toi et moi qui savaient lorsqu’on fondait de 101 couleurs et comme si, dans ce vaste univers, il n’y a que toi qui se rappelle lorsqu’on disait
Si je dois mourir, ce n’est pas pour des rois
ni pour des frontières que les rois se sont partagées
Si je dois mourir, je voudrais mourir lorsqu’il n’y aura plus de rien à chanter,
lorsqu’il n’y aura plus de rien à chanter
Il nous reste, il nous reste la force de voir un château dans des ruines, et chez nous
des routes et des terrasses qui valent une forteresse
dien construite qu’aucune armée n’est capable de percer ses murs
Si je dois mourir, ce n’est pour un leader,
ni pour des slogans, qu’on se sait pour qui sont-ils
Si je dois mourir, ce n’est pas pour un livre
Que les cœurs se vident et les poches se remplissent
Si je dois mourir, je voudrais mourir lorsqu’il n’y aura plus de rien à chanter
lorsqu’il n’y aura plus de rien à chanter