J'ai compris que la solitude était sans fin, elle augmente chaque jour
Est-ce que c'était toujours comme ça, je ne sais pas
Pleurer quand on est enfant est comme inviolable
Tout le monde s'habitue, avec le temps, à être brisé, blessé
Car c'est naturel de s'écrouler et de se relever
La solitude a tendu une embuscade sur ma route et attend
La peine a planté son regard sur moi, aux aguets
J'attends, j'attends, j'attends
Allez, attaquez-moi, je n'ai pas peur
Les nuages sont chargés, le regret a plu et pleuvra sur nous
Je suis enfin en tête à tête avec ton absence