Une montre au poignet
et aux pieds : des chaussures,
comme tous les enfants,
tu as amené à la naissance.
Et un chemin avec de hauts et des bas
à pouvoir suivre :
en descente – un petit bout,
la montée – pour un peu plus tard.
Et même si tu as chaud,
va quand même au soleil,
parce que l’ombre va bien
pour ceux avec la peau douce,
laisse-les suer.
Au cas où il pleuve
ne pense pas courir,
car se mouiller c’est grandir
et courir par des flaques d’eau,
tu peux tomber.
Quand tu serreras les chaussures
et d’autres choses aussi,
il n’y aura pas de place à tes côtés,
car il y aura une femme.
Et elle n’aura pas d’énergie
pour t’obéir :
tu marcheras le matin
et moi au crépuscule.
Et même si tu as chaud,
va quand même au soleil,
parce que l’ombre va bien
pour ceux avec la peau douce,
laisse-les suer.
Au cas où il pleuve,
ne pense pas courir,
car se mouiller c’est grandir
et en courant entre les flaques d’eau,
tu peux tomber.
Tôt ou tard
ta montre s’arrêtera ;
et s’il est vrai qu’il y a un but,
alors je t’attends là-bas.
Et si ce n’est pas le malheur
des uns qui fait si bien,
peu aura à comprendre
celui sans tête.
Et même si tu as chaud,
va quand même au soleil,
parce que l’ombre va bien
pour ceux avec la peau douce,
laisse-les suer.
Au cas où il pleuve,
ne pense pas courir,
car se mouiller c’est grandir
et en courant entre les flaques d’eau,
tu peux tomber.
Et même si tu as chaud,
va quand même au soleil,
parce que l’ombre va bien
pour ceux avec la peau douce,
laisse-les suer.
Au cas où il pleuve,
ne pense pas courir,
car se mouiller c’est grandir
et en courant entre les flaques d’eau,
tu peux tomber.