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Wieder eine Nacht [French translation]
Wieder eine Nacht [French translation]
turnover time:2024-12-02 02:55:32
Wieder eine Nacht [French translation]

Encore une nuit, une parmi tant d'autres,

Durant laquelle, le sommeil ne se résout pas à venir.

Et, comme déjà si souvent, tu te traînes contre ta volonté

Dans les ruelles sombres, sans but précis.

Et négligemment, tu avances en shootant dans un pigeon mort

Comme s'il était une boule de papier.

Il y a des filles debout le long du mur, attendant le train.

Elles te connaissent mais ne t'adressent plus la parole depuis longtemps.

L'homme là-bas, se cache soigneusement dans la pénombre, il fait semblant de lire,

Et se risque à en sortir seulement, quand tes pas se sont éloignés.

Certains de ceux qui te côtoient ici, te ressemblent, sont seuls.

Certains le sont parce qu'ils n'ont personne, d'autres préfèrent être seuls.

Et ils ne te regardent pas, te tâtonnent de la tête aux pieds,

Tout en dissimulant maladroitement leur méfiance et leur peur,

Comme si leur solitude était d’emblée un délit.

Et dans chaque bar, tu lèves tes yeux de ton chemin dans la nuit.

Beaucoup d'inconnus, des verres remplis dans leur main.

Ils ne veulent pas poser leur tête sur la tache de gras

Qui, se trouvant sur chaque lit d'hôtel miteux et au mur,

Provient des têtes de tant de centaine d'autres hommes

Qui sont exposés là, devant eux ; ce qui les condamne

À boire, sans que la barmaid leur glisse mot.1

(Le genre de fille) avec qui ils ne se montreraient jamais, (en tout cas,) pas à la lumière du jour.

Elle-même le sait bien aussi, sans rien laisser paraître, 2

Que jamais pourtant, elle ne laissera aucun d’eux venir dans son lit.

Certain, de ceux qui te côtoient ici, te ressemblent, ...

Et près du pissoir, où, de nouveau, attendent les prostitués,

Dans les buissons, sous les arbres, que jamais (auparavant) tu n'avais perçus si sombre,

Tu te retournes encore une fois (sur eux) puis évite ce jardin.

Parce que tu as encore une ancienne image devant les yeux :

Le vieillard homosexuel, tôt le matin, dans la plate-bande de pensées,

Le crâne enfoncé et couché sur le ventre,

Son cerveau, dans la nuit, déjà absorbé par les fleurs,

Étendu-là, sans pantalon, tout maigre, épuisé

Par une vie de misère si noire, tout comme sa mort, si grise.

Et sa postiche pendait encore au buisson épineux, humectée de sang et de rosée.

Certains de ceux qui te côtoient ici, te ressemblent, ...

Aussi dans la salle d'attente, à présent, somnolent des ivrognes,

Qui se parlent à eux-mêmes, toujours la même phrase.

Tu te mets aussi à la table de ce clochard de Vermouth.

Il trouve, ici, chaque nuit, sa place au chaud.

Des cicatrices fraîches masquent presque la crasse, vieille de plusieurs jours,

À son poignet, le tatouage de la taule.

Penché vers l'avant, il pique du nez sur la table, comme font la plupart (des gens) d'ici.

Une hilarité due au vin rouge,3 à la morve et à la bière,

Tu te demandes comment il peut encore dormir, tordu, plié et voûté de la sorte et tu l'envies pour ça.

Certains de ceux qui te côtoient ici, te ressemblent, ...

Tu es assis là, et commences même peu à peu à rêver,

Te vois comme un pigeon malade, qui se manifeste à peine.

Tu t'es allongé, loin de l'air, du soleil et des grands arbres,

Dans le puits d'air d'une maison, pour y mourir.

Et des tristes ouvertures de la fenêtre de ta tombe,

Sur toi, se déversent, incessant, du crachat et de la puanteur.

Tu entends des vacarmes pendant que ta force vitale s'écoule...

Parmi eux, ceux qui râlent, qui crachent, qui jurent, ne sont pas les pires.

Pourtant, loin au-dessus de toi, tu peux voir un carré clair...

Un morceau de ciel, une lueur d'espoir et déjà tu remues tes orteils,

Te lèves, bats tes ailes et t'éveilles à l'expérience.

Un combat absolu face à la meurtrissure, c'est ce que signifie la vie pour toi,

Celle qui, pourtant, a seulement l'air d'un mouchoir fréquemment utilisé.

Certains de ceux qui te côtoient ici, te ressemblent, sont seuls.

Certains le sont parce qu'ils n'ont personne, d'autres préfèrent être seuls.

Et ils ne te regardent pas, te tâtonnent de la tête aux pieds,

Tout en dissimulant maladroitement leur méfiance et leur peur,

Comme si leur solitude était d’emblée un délit.

1. Passage assez confus. Je pense qu'il veut dire, en fait, qu'elle leur adresse très peu la parole 2. Litt. Sans que cela la trahisse 3. Litt. La tête dans un rire de vin rouge

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Hannes Wader
  • country:Germany
  • Languages:German, German (Low German), Spanish, German (Old High German)+6 more, French, English, Dutch, Luxembourgish, Other, Italian
  • Genre:Folk, Singer-songwriter
  • Official site:http://www.scala-kuenstler.de/hannes-wader.html
  • Wiki:http://en.wikipedia.org/wiki/Hannes_Wader
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