Oh, les rues de Rome sont remplies de débris,
Partout d'antiques traces.
Tu peux presque croire que tu vois double
Dans une froide et sombre nuit sur les Marches Espagnoles.
Je retourne vite dans ma chambre d'hôtel,
Où j'ai rendez-vous avec la nièce de Boticelli.
Elle m'a promis d'être là près de moi
Quand je peindrai mon chef-d'œuvre.
Oh, les heures que j'ai passé dans le Colisée,
A éviter les lions et à perdre mon temps.
Ces puissants rois de la jungle, je ne pourrais guère rester à les regarder,
Vraiment, ce fut une longue et dure escalade.
Les roues du train roulent dans le fond de ma mémoire,
Quand je courai au sommet de la colline poursuivant un troupeau d'oies sauvages.
Un jour, tout sera doux comme une rhapsodie,
Quand je peindrai mon chef-d'œuvre.
Naviguer de par le monde dans une gondole sale.
Oh, vivement de retour au pays du Coca-cola!
Je quittai Rome et atterris à Bruxelles,
Sur un avion chahuté à en pleurer.
Des curés en robe et des jeunes filles bandant leurs muscles,
Tout le monde était là pour me saluer quand j'entrai.
Les journalistes mangeant des bonbons
Dûrent être repoussés par la police.
Un jour, tout sera différent
Quand je peindrai mon chef-d'œuvre.