Tu sentiras dans l'air
Des résonnances d'ailleurs,
Tu verras à travers les mensonges
Les mirages du destin.
Là où les mains s'enlacent,
Là où les lèvres se séparent,
Et dans la glace bleue de l'aurore
Le ciel nous appelle.
La rosée du matin
Est la lumière même,
Y vit la croyance
D'herbes sauvage.
A chaque siècle
La bête féroce
Trouvera un jour
Son chien-loup.
Les routes oubliées,
Les routes fourbues
S'étalent sous les bruits des sabots,
Et le coeur accélère.
Et les vents amis
Ne sont pas entravés,
Et le matin n'attendra pas,
Il ne faut pas prendre de retard.
La rosée du matin
Est la lumière même,
Y vit la croyance
D'herbes sauvage.
A chaque siècle
La bête féroce
Trouvera un jour
Son chien-loup.
Tu es délivré de la faim,
Du froid éternel,
De l'obscurité de fer des montagnes,
De la prison ancestrale…
De la pénombre du nord
Par l'inflorescence du trèfle
La pousse du dernier printemps
Formera une couronne.
La rosée du matin
Est la lumière même,
Y vit la croyance
D'herbes sauvage.
A chaque siècle
La bête féroce
Trouvera un jour
Son chien-loup.