Le toit (la tête) s’en est allé loin.
On tiraille la porte mais elle ne s’ouvre pas du tout.
Chérie, quelqu’un frappe à la fenêtre,
[il y a] une putain1 à la fenêtre
et à l’appui aussi.
Quel stupide enchevêtrement,
tu as raison de me bannir.
La pluie a trébuché et la neige est un peu tombée.
On a tout pardonné et la joie est née.
La vaisselle se casse si magnifiquement
tant que tu es là.
Les bombes sexuelles pleurent aussi trop, trop du tout.
Les forêts sont désolées aussi trop, trop du tout.
Personne ne se hâte plus ni encore et on attend.
Et on sèche aussi…
Les bombes sexuelles pleurent aussi trop, trop du tout.
Les forêts sont désolées aussi trop.
On ne réussit pas à s’en aller de soi-même.
On tente de sourire mais ne réussit pas, pardonne-moi.
Et alors comme un nuage bleu,
la queue court entre les jambes.
L’estime de soi part en rampant.
Quel stupide enchevêtrement,
J’ai eu le plaisir de te bannir2.
La pluie a trébuché et la neige est un peu tombée.
On a tout pardonné et la joie est née.
La vaisselle se casse si magnifiquement
tant que tu es là.
Les bombes sexuelles pleurent aussi trop, trop du tout.
Les forêts sont désolées aussi trop, trop du tout.
Personne ne se hâte plus ni encore et on attend.
Et on sèche aussi…
1. un mélange des mots "dauza" (on frappe) et "padauza" (une putain)2. un mélange des mots "pazīt" (connaître) et "padzīt" (bannir)