Ton absence me touche l’épaule
et le voile léger de ton adieu
Une Vidala* impossible
T’appelle doucement
De ta part, la lune
ne m’illumina pas,
comme il sied de se quitter
Sans pleur et sans voix
Ah ! solitude
effilochée dans ma peine
Chante pour celui qui n’y est pas.
On entend un aboiement très loin d’ici
Et quelqu’un qui pleure pour moi.
Que la terre me fasse une niche
Et berce ma douleur
Et m’emplisse la bouche
d’un chant suprême
Pour un vieux qui pleurait
sans vouloir, j’ai pleuré
C’était moi même et l’aube
le dit ensuite
Personne ne pourra savoir combien
je t’aime et je t’ai aimée
Jamais un secret aussi profond
n’arrive à se savoir