Je me souviens d'une rue,
Un enfant jouait ;
il était l'heure des vêpres
et une musique là-haut m'appela ;
elle s'effondra dans mon cœur en chantant
dans mon âme
Toi, mon garçon, tu ne peux pas
aller au conservatoire,
Tu dois dire adieu à tes rêves.
Il y a besoin de toi aussi, mon petit.
Ainsi dit mon père ce jour-là,
lors que je partais.
Un homme marche
tant que Dieu le permet,
mais tu reviendras,
Je l'sais, mon petit.
En toi,
la musique est une âme,
ne l'oublie jamais !
Non, professeur, adieu !
Mon cœur ne fait pas
des souvenirs un rosaire
mais, par chance, devant le conservatoire
un homme passe et il reste
à écouter une douce musique créver
dans l'âme.
Un homme va
là où le dit Dieu,
mais j'emmènerai toujours
un ancien rêve des miens.
En toi
la musique est une âme,
ne l'oublie jamais.
Non, professeur, adieu !