Rue, visage, ça dure, pas sommeil
Je m’endors, je ne peux pas m’arrêter
J’allume, m’observe là-bas
Du côté des blessures non cicatrisées
On a longtemps tournoyé
Inspiration, les ombres à nouveau s’animent
On a été, aimé, oublié, restés là…
Je ne reviendrai pas et à nouveau le printemps n’aura pas lieu
Je monte, je ne crains déjà plus les hauteurs
Je ne veux pas que tu…
Je ne veux pas me…
On s’est chargés d'heures, de mots de poids.
La nuit tombe sur les talons
Les sons jouent à cache-cache
Les douces récompenses se dissimulent
On ne les sort pas, ne les atteint pas
On peut rire, ne pas atterrir
Dur à comprendre, facile à deviner
Non, on ne reprend pas ce qui a été
Rattraper à nouveau
Le temps n’attend pas
On peut brûler vif, ne pas y arriver, ne pas chanter jusqu’au bout
Ne pas rejoindre, ne pas savoir, se perdre
On peut rire, ne pas atterrir
Dur à comprendre, facile à deviner
Je ne reviendrai pas et à nouveau le printemps n’aura pas lieu
Je monte, je ne crains déjà plus les hauteurs
Je ne veux pas que tu…
Je ne veux pas me…
On s’est chargés d'heures, de mots de poids.
Aux réponses, j’ai des questions
Papyrus, questionnements
Demande-moi :
– Où es-tu?
– Nulle part, je ne vais nulle part. Oui
Les fils chauffent, c’est vrai.
Eau sèche, note interminable
Demande-moi
– Qui es-tu?
– Personne, mais je suis à jamais ici
Je reviendrai, et à nouveau le printemps aura lieu
Quand je me réveillerai, je sais, tu ne rêveras pas
Je veux tellement que tu…
Je veux tellement me…
On a respiré d’un même silence et on n’a pas vu le jour.