Le fourneau embrasé du sol est de la lave
Sur nos têtes, un ciel qui écoule du plomb
Sur le lieu d'honneur de la dernière lutte
Il est une unité de garde qui se dresse et tombe
Avec ses habits brûlants et lèvres fendues
Nous livrons une lente danse, un hymne final
Que le sang dans ces veines est vif
Et ces flammes comme en acier froid
Et nous nous demandons qui sont ces ombres
Que nous sommes, à qui nous rendons service
En protection de qui nous veillons debout
Nous autres les cavaliers du chaos
Nous chantons sur les méfaits une chanson
Et la vie devant nous se fait courte
Nous chantons de lits qui restent inoccupés
De lieux où nous ne sommes pas retournés
Et les péchés les plus lourds qu'il y ait
Nous en commettons dans l'ignorance
Et le plus beau parmi tous les miracles
Est la volonté et la foi en l'amour
Et nous nous demandons qui sont ces ombres
Que nous sommes, à qui nous rendons service
En protection de qui nous veillons debout
Nous autres les cavaliers du chaos
Il y a juste un détail possible à retenir
À retenir sur la vie toute entière
Un clair rougoyant d'un jour déjà fini
Un regard de son compangnon
Il y a juste un détail possible à retenir
À retenir sur la vie toute entière
Un clair rougoyant d'un jour déjà fini
Un regard de son compangnon
Et nous montons dans des temples de beauté
Et nous montons quand le jour est déjà fini
Et nous montons sur une montagne élevée
Et nous montons toujours et toujours