Nous surmontâmes la haine, les feux de l'enfer et la guerre
En quête de vérité, non de métaphore
Les cœurs purs règnent en maîtres absolus
Mais les rêves ne sont rien d'autre
La cloche sonne...
(Hé) Il s'agit sûrement de l'endroit
Où l'on supprime toutes les infortunes
Une fanfare nous accueillit
(Tyrannicum1 !)
C'est comme si nous avions été bénis
Le dépossédé perdu dans ses pensées
Nous savions combien nous étions perdus
Lorsque nous trouvâmes le paradis
Nous venions en paix mais nous vîmes malheureusement
Que la perfection était cruellement faillible
Dans la lumière froide, les fentes sont clairement visibles
Ce paradis devient austère
(Hé) Il s'agit sûrement de l'endroit
Où l'on supprime toutes les infortunes
Une fanfare nous accueillit
(Tyrannicum !)
Captif dans de blanches robes
Le fantôme de nos espoirs
Nous évaluons ce qu'il en coûte de gaspiller
De la confiance sur l'humanité
Les cœurs purs ne cesseront de battre
Mais les rêves ne sont pas toujours beaux
Il n'est rien de saint
En cette frontière opprimée
Au moins, mon amour, nous avons essayé
Les psalmodies s'intensifient
L'insidieuse vitesse du son
La foule apparaît tandis que je sèche tes larmes
(Tyrannicum !)
Nous faisons face à notre destin
Grâce à la force des souvenirs
Le voyage continuera tant que nos âmes sœurs2 voleront
(Vive Utopya)
1. Adjectif en ancien grec et à l'accusatif signifiant « tyrannique, despotique »2. litt. nos esprits jumeaux