On reconnaît la paume au poing
et un honnête homme à sa posture
Même la dure balle du blé se sépare du grain
Le mot est la mesure de l'homme, il ne glissera pas
même si la route est pavée d'or
sous le cortège qui l'appelle
J'ai attendu le futur,
j'ai attendu
Maintenant je passe le temps, le temps du passé
qui sera fêté sur les orgues du néant.
La responsabilité n'ouvrira pas d'abécédaire
elle n'épellera pas le chagrin
Dans la demeure des rondes*, des bouts de monuments
Un rival lustre son argenterie,
Les solitaires font un feu**
Les paresseux grognent en se relevant de l'incendie avec leurs semblables**
J'ai attendu le futur,
j'ai attendu
Maintenant je passe le temps, le temps du passé
qui sera fêté sur les orgues du néant.
J'ai attendu le futur,
j'ai attendu
Maintenant je passe le temps, le temps du passé
qui sera fêté sur les orgues du néant.
Et quand je pense à la mort
je pense à
ce que je n'ai jamais eu le temps d'avoir,
et à comment, demain, on me fêtera
sur les orgues du néant...