combien d’excuses j’ai inventé
afin de faire toujours
à ma manière, éviter ainsi
une histoire importante
je ne voulais pas me
retrouver ainsi déjà grand...
combien de gens j’ai rencontré
combien d’histoires
combien de compagnies mais maintenant je veux plus
une histoire importante
ce que toi tu es
c’est peut-être toi...
arrête-toi un instant
parle clair comme tu
ne l’as jamais fait
dis-moi un peu qui tu es...
je n’arrive pas à me libérer
cette vie me dérange, tu sais
comme je te voudrais
combien je te voudrais...
j’ouvre mes mains pour te
recevoir (mais une pensée
me prend) pendant que toi
tu les fermes pour te
défendre (ta peur est
aussi un peu la mienne)
peut-être on doit
encore un peu grandir
(peut-être c’est un
alibi, un mensonge)
si je te cherche tu te
caches, puis tu reviens...
arrête-toi un instant
parle clair, mets les
yeux dans les miens
comme je te voudrais...
je n’arrive pas à me libérer
cette vie me dérange, tu sais
comme je te voudrais
combien je te voudrais...