Dans le soir qui frissonne
je veux tenir contre moi
ton corps qui s'abandonne,
ton corps et ton émoi.
Un soir, une nuit, mon amour,
t'avoir dans mes bras jusqu'au jour,
un rêve où le temps paraît court,
un peu de toi,
un peu de moi,
un peu d'émoi.
Ainsi, dans la nuit, nos soupirs,
plus tard seront les souvenirs
de joie, de nos aveux,
d'un rêve bleu,
si tu le veux.
Un soir, une nuit, mon amour.
Et voici que résonnent
les douze coups de minuit,
le temps monotone
qui pleure et qui s'enfuit.
Un soir, une nuit, mon amour,
t'avoir dans mes bras jusqu'au jour,
un rêve où le temps paraît court,
un peu de toi,
un peu de moi,
un peu d'émoi.
Ainsi, dans la nuit, nos soupirs,
plus tard seront les souvenirs
de joie, de nos aveux,
d'un rêve bleu,
si tu le veux.
Un soir, une nuit, mon amour.