Un siècle sans promesses
Un enfant qui respire
Cette vie qui nous blesse
À mesure que s'effacent
Nos plus beaux souvenirs
Ou meure l'adrénaline
De cette solitude
Faut-il payer le prix
Pour sentir qu'on existe
Au milieu de ces ruines
Je me rappelle je jure
De chacune des blessures en moi
Puisque le ciel est grand
Que le temps nous tue
Que restera-t-il de nous ?
Puisqu'on fait semblant
Et qu'on s'habitue
À ne rien se dire du tout
Qui sauvera les vestiges ?
D'une vie de sacrifice
Suis-je encore cet enfant
Qui garde au fond des yeux
Les feux sans artifice ?
Je t'aimerai comme hier
À m'en glacer le sang
Les courses en solitaire
Sans la chaleur humaine
Se perdent avec le temps
Je me rappelle je jure
De chacune des blessures en moi
Puisque le ciel est grand
Que le temps nous tue
Que restera-t-il de nous ?
Puisqu'on fait semblant
Et qu'on s'habitue
À ne rien se dire du tout
Puisque le ciel est grand
Que le temps nous tue
Que restera-t-il de nous ?
Puisqu'on fait semblant
Et qu'on s'habitue
À ne rien se dire du tout
Puisque le ciel est grand
Que le temps nous tue
Que restera-t-il de nous ?
Puisqu'on fait semblant
Et qu'on s'habitue
À ne rien se dire du tout
Puisque le ciel est grand
Que le temps nous tue
Que restera-t-il de nous ?
Puisqu'on fait semblant
Et qu'on s'habitue
À ne rien se dire du tout