Pendant la journée ils nous enferment
dans leurs cages en béton
et on apprends du lion.
Pendant la nuit nous attrapons
des coeurs asphyxiés
et des tirs en ton honneur.
Regarde-moi, je suis heureux,
ton jeu m'a laissé comme ça.
Consommer, produire,
le sang couvre mon nez.
Je sais pas ce que la rumeur est devenue
celle qui nous a vus naître,
elle a payé la cage au dresseur.
On dilate nos pupilles
dans des rancontres avec des sirènes
avec les jambes en néon.
Et on blasphème pour Dieux,
et on promet pour toi.
On détruit
nos corps sérrés
pour un rêve en carton.
Regarde-moi, je suis heureux,
ton jeu m'a laissé comme ça.
Consommer, produire,
le sang couvre mon nez.
Je sais pas ce que la rumeur est devenue
celle qui nous a vu naître,
elle a payé la cage au dresseur.
Regarde-moi, je suis heureux,
Regarde-moi, ton jeu m'a laissé comme ça.
Regarde-moi, qu'est-ce que je fais ici?
Regarde-moi, ton jeu m'a laissé comme ça.
Je sais pas ce que la rumeur est devenue,
celle qui nous a vus grandir
étant la chair du lion..
Regarde-moi, je suis heureux,
ton jeu m'a laissé comme ça.
Tromper, séduire,
bien m'habiller pour toi.
Je sais pas ce que la rumeur est devenue,
elle a payé la cage au dresseur.
Regarde-moi, je suis heureux,
Regarde-moi, ton jeu m'a laissé comme ça.