Finalement tu t'en vas à quinze ou à trente ans c'est comme ça
Tu crois partir devant
Mais là dans tes valises ils sont avec toi
A chaque tournant tu verras
Pour un oui pour un non tu rappelleras
Au moindre tourment on l'a tous tiré au hasard
Le jeu du départ
Et peu importe où tu iras
Dabadabada
Tu les emportes avec toi
Dans la famille il y a le père et la mère
Les enfants à l'arrière, les copains d'hier
Toutes les sœurs et les frères, le chat, le boxer
Papi et Grand-mère, tous nos êtres chers
Dans la famille il y a toujours un absent
Un secret, un amant, une guerre, un volcan
L'amour est si puissant bien plus que le sang
C'est ceux qu'on choisit qui nous tiennent en vie
Et si parfois tu perds le nord
Si ce soir tu n'as pas de frères ni de ports
Ou bien si tu as froid
Est-ce-que tu es d'accord pour venir avec moi
On a tous besoin de savoir
Dabadabada
Que l'on est chez-soi quelque part
Dans la famille il y a la mère et le père
Ou deux pères ou deux mères
Ou trente six belles mères
Toutes les sœurs et les frères
Un cousin boxeur papi et grand-mère
Tous nos êtres chers
Dans la famille il y a toujours un absent
Un secret, un amant, une guerre, un volcan
L'amour est si puissant bien plus que le sang
C'est ceux qu'on choisit qui nous tiennent en vie
Dans ma famille il y a une terre et la mer
Une table et des verres
Des amis, des repères
Des chansons, des galères
Viens là qu'on te serre dans nos bras ouverts
Dans la famille il y a toujours un moment
Un débat, un enfant
Où c'est Dieu qui descend
L'amour est si puissant bien plus que le sang
C'est ceux qu'on choisit qui nous tiennent en vie
Dans la famille il y a toi et moi
Tu seras chez-toi
Dis-moi, tu trouves pas qu'on a un air de famille ?
Mais quelle pagaille !