Il y a une ville que je vois dans mes rêves.
Oh, si vous saviez comme elle m'est chère !
Au bord de la mer Noire, elle s'ouvre à moi,
La ville des acacias en fleur !
La ville des acacias en fleur
Au bord de la mer Noire...
Il y a une mer dans laquelle j'ai nagé et coulé;
Sur la plage, à mon plus grand bonheur, j'ai échoué.
Il y a un air que j'ai respiré étant petit,
Dont mon coeur n'a jamais pu se rassasier !
Et dont mon coeur n'a jamais pu se rassasier
Au bord de la mer Noire...
Jamais je n'oublierai ce boulevard, ce phare,
Les lanternes des bateaux à vapeur,
Ce banc, où pour la première fois, ma chère,
Nos regards se sont croisés, où pour la première fois,
Ma chère, nos regards se sont croisés
Au bord de la mer Noire...
Cette terre natale, ou repose mon ami,
Frappé dans son jeune âge, par le feu des combats.
Point de hasard, s'il est couronné d'or
Et ma ville, du nom de Héro !
Et ma ville, du nom de Héro,
Au bord de la mer Noire...
La vie sera toujours belle,
Que l'on soit jeune ou grisonnant.
Quand vient le printemps, elle m'attire à elle,
Odessa, ma ville pleine de soleil,
Odessa, ma ville pleine de soleil
Au bord de la mer Noire...
Au bord de la mer Noire...