Tu es mon unique,
Telle la lune dans la nuit,
Tel dans la steppe, un pin,
Tel, dans l’année, le printemps.
Il n’y a pas d’autre pareille à toi,
Par-delà aucune rivière,
Par-delà les brouillards
Et les lointains pays.
Sur le givre des fils électriques,
Dans la pénombre de la ville.
Voilà qu’une étoile s’est levée
Pour, toujours, briller.
Pour, dans le blizzard, brûler.
Pour faire un lit.
Afin de bercer toute la nuit,
Au près du berceau, notre fille.
Voilà, quel tournant
Prend le cours d’un courant,
Tu peux briser la tranquillité,
Tu peux laisser tomber,
Tes dettes, tu peux les payer,
D’autres, tu peux aimer,
Tu peux t’en aller,
Seulement, brille, brille.
Traduction : Sarah P. Struve