Tu es libre et tout t'est facile, tu peux rire à la vie.
Tu vis pour l'instant, tout comme moi.
Ce sont des nouilles et de l'argent emprunté, tu as des coups pas nets. Mais la chance à fond, tout comme moi.
Nous sommes comme l'année 2000 personnifiée,
Dans un méli-mélo de chances et de choix.
Pas beaucoup de routine, pas mal de mauvaises habitudes, pas mal de plans kitsch. Je vis pour l'instant, tout comme toi.
Je suis sans inspiration, et contre l'exigence et le stress.
J'ai la liberté dans les yeux, tout comme toi.
Ici se situe la vie dans le vestibule, tellement proche,
Mais il y a cependant quelque chose qui nous ronge.
Ça s'appelle le doute, celui qui dérange.
Ça s'appelle boule dans l'estomac et humeur bizarre,
Et je vois comme tu penses à quelque chose,
Comme tu as envie de t'en aller,
Comme un oiseau en cage.
Une distance embêtante,
Un sentiment étrange quelque part.
On ressent le vide - n'est-ce pas ?
Comme une écorchure qui démange et qui brûle, est ce vide qui reste là, Quand tu t'endors, tout comme moi,
Sans signification sur la recherche de l'ivresse, dans le brouhaha. Tu vis pour le rire, tout comme moi.
On est comme des mouches dans le beurre pour un festin ailleurs. Nous nous empiffrons et nous réveillons comme des cadavres.
Il y a l'anxiété et des affaires en tas, je me paie des disques.
Ça m'aide contre le dégoût, tout comme toi.
J'ai du temps, des jours de congé, où je réclame et attend la paix, tout comme toi.
Peux-tu écouter comme ça résonne dans ton rire perdu
Peux-tu ressentir comme ça ronge la nuit ?
Ça s'appelle le doute...
Ici se situe la vie dans le vestibule, tellement proche,
Mais il y a cependant quelque chose qui nous ronge.
Ça s'appelle le doute...