Je rêve des jours où tu as pu revenir
De ce passé si accidentel.
La pluie nous déclenche la routine,
Elle plante des nostalgies automatiques.
Je voyage les jours qui naissent par hasard,
A la radio passe cette chanson fatale,
Tandis que le ciel plus sentimental
Crache des pluies pour être menaçant.
Je voudrais tellement dérober au passé
Tes heures magiques, tes cieux nuageux.
Mais tes yeux détiennent tout l'été.
Il n'est ni trop tard ni trop tôt pour plus.
J'ai perdu la foi en ce passé que nous avons incarnés.
Et je commence à comprendre en chemin,
Tandis que je répète le mot destin
Je te porte et j'imagine les autres.
J'entre et sors d'heures nerveuses et tranquilles,
Aucune absence à déplorer,
Et une opportunité crépusculaire
Pour penser où atterrir.
Je rêve que je reviens d'où je n'ai jamais voulu être.
Le printemps tarde à s'installer en ville.
La vie nous rend un salut, tchao,
Et quelques âmes reviendront.
Je voudrais tellement dérober au passé
Tes heures magiques, tes cieux nuageux.
Mais tes yeux détiennent tout l'été.
Il n'est ni trop tard ni trop tôt pour plus.
J'ai perdu la foi en ce passé que nous avons incarnés.
Et je commence à comprendre en chemin,
Tandis que je répète le mot destin
Je te porte et j'imagine les autres.