Quand je te salue,
Ca contient aussi un adieu.
Bien que je sois calme tel un matin,
Mon esprit est dans une tempête.
Sans haine, je ne pourrais
Jamais aimer.
J'ai trouvé un chez-moi
Là où il y a le pays d'un étranger.
Dans la foule,
C'est la solitude qui me ronge.
Dans mon sang encore jeune
Il est inscrit l'éternité.
Quand je cris d'exaltation,
Je le fais en chuchotant.
Je mets toute ma foi en toi
Même avec mes doutes.
-Mes milliers de visages
Et ils changent sans cesse.
Lorsque je ris sur mes joues
Tu aperçois une larme.
Je demande "si tu restais là",
Au fond je souhaite que tu partes.
C'est la nuit qui me manque,
Même si je suis une enfant du jour.
A la tombée de la nuit
Je préfère la lumière.
-Mes milliers de visages
Et ils changent sans cesse.
Les opposés, les contradictions,
Je me les mets.
C'est la nuit qui me manque,
Même si je suis une enfant du jour.
A la tombée de la nuit
Je préfère la lumière.
Mes milliers de visages...