Tu y crois, toi?
La magie des rencontres,
Et la peur de mourir...
Doit y avoir autre chose.
Tu y crois, toi?
Les enfants de l'amour?
Moi, putain, j'ai du mal...
Doit y avoir autre chose.
Tu sais bien, quoi...
L'ivresse et puis la fête.
Tu sais bien, quoi...
La paresse et la chair.
Et l'envie de se perdre
Dans les nuits, l'un dans l'autre,
Peut-être j'y ai cru,
Je sais plus.
Tu y crois, toi,
À tout ce qu'on te raconte?
Qu'on laisse crever nos vieux
Pour que tout aille mieux?
Parce qu'on est égoïste,
Qu'il suffirait d'aimer
Et de se consumer,
Mais qu'aimer de travers
Peut mener en enfer!
Tu sais bien, quoi,
L'ivresse et les vertiges!
Tu la connais, toi,
La caresse et la guerre!
Et l'envie de s'y perdre,
Dans les bras l'un de l'autre,
Peut-être j'y ai cru,
Je sais plus! Je sais plus!
Y a la thune et la gloire,
Et l'odeur des charniers,
Le devoir de mémoire,
Les prénoms oubliés,
La culture des racines,
L'art et la religion,
Le bonheur des familles,
Et la fragilité...
Et la fragilité...
Et la fragilité...
Me dis pas, toi,
Que vivre fatigue,
Qu'on fait que s'évader,
Doit y avoir autre chose.
Non, me dis pas, toi,
Que vivre fatigue,
Qu'on ne fait que passer,
Doit y'avoir autre chose....