Comme l’eau de la source
Ma main est transparente
Aux yeux de ma grand-mère.
Entre la terre et le divin
Ma grand-mère africaine
Savait ces choses du destin.
La mer que je vois se jette
Dans les fleuves du désir
De qui est née pour chanter.
Un Zambèze enchante le Tage
A tel point que j’envie
Lisbonne, pour y vivre.
Je vois une tresse de cheveux
Et le chant attristé du fado
Dans la caracole d’un châle.
Comme dans un conte de fées
Les tambours sont des guitares
Et les noix de coco des tournesols
Ma grand-mère africaine savait
Lire les choses du destin
Dans la paupière d'un oeil.
Veux-tu vivre ou ne pas vivre ?
Dit Dieu à la magicienne
Qui est née pour chanter
Qui est née pour chanter.