Tu m'as dit de ne rien te donner
que je ne voudrais pas perdre.
Et j'ai dit, mon chéri, je te donnerais tout
ce que j'ai si je veux, c'est à moi de choisir.
Et puis j'ai pris un avion
et je suis partie loin de toi.
Même contre mon gré, je suis partie,
et j'ai eu du mal, tant de mal à le faire.
Ici, chez nous, les rues
se sont vite remplies
de la neige la plus pure
et elles ne se cherchent pas d'excuses,
et ça n'est pas la peine, je sais.
Mais tu me manques plus que je ne peux le supporter
et je vais sûrement craquer.
Et chaque matin quand je me réveille,
mon Dieu, c'est la même chose.
Mais ça ne va pas plus loin que ça,
je me contente de faire avec.
Non, ça ne va pas plus loin que ça,
je me contente de faire avec.
Je me laisse toujours surprendre
par l'obscurité en cette saison,
et par l'évidence qui s'impose
de toi qui est bien loin de moi.
J'ai beau me répéter que
je dois être sincère,
j'ai bien du mal
à affronter ces peurs.
Mais Frank a trouvé les mots pour le dire :
On ne peut pas planifier son cœur1
Ces mots m'ont permis de tenir
quand je croyais que j'allais m'effondrer.
Mais tu me manques plus que je ne peux le supporter
et je vais sûrement craquer.
Et chaque matin quand je me réveille,
mon Dieu, c'est la même chose.
Ça ne va pas plus loin que ça,
je me contente de faire avec.
Oh, ça ne va pas plus loin que ça,
je me contente de faire avec.
Oh, ça ne va pas plus loin que ça,
je me contente de faire avec.
Alors dis-moi, où es-tu donc,
alors que j'ai besoin de toi.
Je ne te le demanderai qu'une fois,
parce que je sais qu'on y peut rien.
Pas maintenant, mon chéri, tu le sais bien.
1. dans son poème My heart "Je veux avoir les pieds nus, le visage rasé, et le cœur... on ne peut pas planifier son cœur, mais ce qu'il a de meilleur, ma poésie, est ouvert"