Accroche-moi à l'échafaudage au bas de ta rue,
pour me sauver de l'échafaud, des voies sans issue.
D'un coup de tête faire mes bagages pour un inconnu.
Ça m'arrive depuis le berceau, ça prend le dessus.
(Tendance à courir au carnage quand je n’y crois plus...)
(Tendance à partir au galop, rester seule me tue...)
(Alors à bout de souffle, à bout de nerfs, d’une main de fer...)
Tiens-moi à la vie, à la mort.
Tiens-moi d'un corps à corps.
Tiens-moi à la vie, à la mort.
Tiens-moi dans le décor.
Aussi fort que je tiens à toi
puisque des forces, je n'en ai pas.
Prends tous mes mensonges en otage et fusille-les
que je ne tombe plus dans le piège, l'image qu'on s'est fait.
Juste une fille dans le paysage que l'on croit en paix.
J'attends qu'on m'attaque, qu'on m'assiège, je n'suis qu'en excès.
(Certains oiseaux sont en cage et puis ça leur plait...)
(Je suis une espèce qu'on protège, reste à mon chevet...)
(De mes chevilles, de mes poignets, à des crochets...)
Tiens-moi à la vie, à la mort.
Tiens-moi d'un corps à corps.
Tiens-moi à la vie, à la mort.
Tiens-moi dans le décor.
Aussi fort que je tiens à toi
puisque des forces, je n'en ai pas.
Aussi serré que tu pourras
puisqu'à la vie, je n'y tiens pas.
Tiens-moi à la vie.
Tiens-moi à la mort.
Tiens-moi à la vie, à la mort.
Tiens-moi contre ton corps.
Tiens-moi à la vie, à la mort.
Tiens-moi dans le décor.
Aussi fort que je tiens à toi
puisque des forces, je n'en ai pas.
Tiens-moi à la vie.