Alors que je marche dans la ville solitaire,
La cape de la nuit porte une robe éclairée par la lune.
Les lampes reflettent mes rêves
Dans les rues mouillées où passent une foule d'amoureux.
Des étrangers passent devant moi. Où vont-ils
Pour dire au revoir ou pour dire bonjour?
Vers des salles vides, seuls
Ou aux bras de ceux qui ont très envie de tenir quelqu'un?
Alors qu'un millier de fenêtres éclairent les ombres de la nuit
Et qu'un millier de salles sont cachées de ma vue,
Là-bas, avec les jeunes, les vieux, les solitaires et les amoureux.
Est-ce qu'en ville on n'a pas le temps de prendre soin des autres?
Parmis la multitude de gens occupés qui se dépèchent,
Est-ce que les étrangers se soucient si tu ris ou si tu pleures?
Mais alors, bien sûr c'est vrai
Que le passant a aussi des ennuis.
Sur la route de la vie, là où tu es,
Tu espères parfois que quelqu'un t'accompagne.
A travers la lumière, fenêtres ouvertes,
Les cœurs ont très envie de trouver chacun leur véritable amour .
Alors qu'un millier de fenêtres éclairent les ombres de la nuit
Et qu'un millier de salles sont cachées de ma vue,
Là-bas, avec les jeunes, les vieux, les solitaires et les amoureux.
Est-ce qu'en ville on n'a pas le temps de prendre soin des autres?