J’ai vu dehors la fleur perçant la mousse de sa couleur
Le levant brillait comme jamais avant
Et là,
Je chancelais, empêtré dans mon cœur et mes pensées
Et là,
Hébété comme le poète dans sa quête
Et pour un peu de pitance, j’ai terrassé l’impatience
Vois comme ces eaux te portent secours
Toi, plus épais que les ombres
Redonne à ce chant son pouvoir tranchant
Alternance de bien-être et de souffrance
Au dehors
Le matin qui saisit, le froid qui transit
Au dehors
Nombre de mains te retiennent et des âmes pérennes
Et pour butin
Du fond des criques de calcaire et de fossiles
Et pour butin
De ce lacis, cet enchevêtrement de chemins
Un second souffle pour repartir, tout reconstruire
Vois comme ces eaux te portent secours
Toi, plus épais que les ombres
Redonne à ce chant son pouvoir tranchant
Alternance de bien-être et de souffrance