Il y a un lit où je pourrai finir mes jours
Pour penser à la route sur laquelle j'ai couru, aux miles que j'ai parcourus
Il y a un lit où tous les problèmes disparaissent
Mes heures solitaires, ou bien des heures avec toi
Les moments que nous avons traversés ensemble
Il y a un lit où nous avons partagé des moments d'amour
Et de désamour, et ces nuits sont des souvenirs qu'il vaut mieux oublier
Nous nous sommes disputer à propos de choses insignifiantes
Et dormi chacun de notre côté du mur de draps que nous avions construit
Il y a un lit où la maladie a laissé sa trace
Et dont la sueur détrempe les draps où je tremblais toute la nuit
Mon front brûlant de froid
Des hallucinations, de temps en temps
Une bataille, une question de vie ou de mort
Il y a un lit où nous avons tous les deux fait l'amour pour la première fois
Et y avons laissé des marques, des souvenirs du plaisir qu'on ressentait
La dureté, la douceur, la sueur de minuit
Nous avons bâti le fort, nous avons escaladé la tour
Il y a un lit où les années nous rendent plus sages
La vérité et les mensonges vainquent, méprisent et pardonnent
Les draps, notre berceau de la naissance à la mort
Les détours de l'amour, la vie que nous vivons
Il y a un lit où je reste étendu, éveillé, la nuit
Pour penser à mon avenir ou bien oublier mon passé
Mon lit, un navire afin de naviguer sur la mer
Pour accoster en sécurité, agrippant le mât
Et bien que je sente les années me glisser entre les doigts
La tristesse s'éternise et refuse de partir
Il y a un lit qui est aussi mon sanctuaire
Un lit où je pourrai finir mes jours