Goutte à goutte, les cités ont saigné.
Leur noir poison s'est répandu
pour finir par atteindre le ruisseau, la rivière, l'océan et la mer.
Les courants se sont mués en routes que nous avons empruntées
sans jamais regarder en arrière.
Les prairies se sont changées en goudron.
Quelle était l'odeur du printemps,
t'en souviens-tu ?