Dehors
Les nuées orageuses se rassemblant
Se déplaçaient sans bruit le long du boulevard poussiéreux,
Là où les fleurs, se tournant, tendent leur cou fragile.
Ainsi peuvent-elles tour à tour
Atteindre et embrasser le ciel.
Elles sont conduites par un étrange désir,
Invisible à l’œil humain...
Quelqu'un appelle.
Je me souviens quand tu tenais ma main
Dans le parc où nous jouions quand le cirque est arrivé en ville.
Regarde ! Là-bas.
Dehors
Le cirque se rassemblant
Se déplaçait sans bruit le long du boulevard balayé par la pluie,
La procession s'était mise en marche une fois les clameurs éteintes.
Les phénomènes de foire fabuleux quittent la ville.
Ils sont conduits par un étrange désir
Invisible à l’œil humain.
La fête est finie.
Nous nous sommes assis et regardions,
Tandis que la lune se levait à nouveau
Pour la toute première fois.