Les bateaux ont navigué, ce soir la mer est brûlante.
La marée roule sur moi comme un serpent de flamme.
Les oiseaux de mer crient tous, là-bas, plongeant et tournant dans la voix de la mer.
Tu m'appelles par mon nom, tu m'appelles par mon nom.
La marée déferle sur moi avec tous ses doigts en dentelle.
Et un par un, je sais que mes traces vont disparaître.
Même seulement alors la marée prendra la douleur qui persiste.
Comme elle t'a enlevé à moi et emmené dans les mers insensibles, dans les mers insensibles.
Les bateaux ont navigué, ce soir la mer dort.
Le parfum du vent de l'île est rempli de mystère.
Quelque part dans les palmiers, un cœur solitaire pleure.
Mais c'est toi que j'entends quand les chansons me parviennent alors que je regarde la mer.
Là, elles se briseront une fois de plus, le soleil se lèvera derrière moi.
Ses nombreux rayons chauds viendront apaiser mon cœur.
Le moment de la renaissance reviendra pour me trouver alors que je suis seul ici.
Alors que les vagues se brisent et que je regarde la mer
Je vois mon amour sortir de la mer...