Quand j'étais prisonnier dans la cellule d'une prison
J'ai vu pour la première fois ces photographies
Où tu apparais entière, cependant là tu n'étais pas nue
Mais couverte de nuages
Terre, Terre
Pour distant que soit le navigateur errant
Qui jamais ne t'oubliera
Personne ne suppose la brune, à l'intérieur de l'étoile bleutée
Dans le vertige du cinéma, je t'embrasse
Ma toute petite comme si j'étais le poète nostalgique
Et que tu sois la Paraiba
Terre, Terre
Pour distant que soit le navigateur errant
Qui jamais ne t'oubliera
Je suis passionné par une jeune fille, la terre
Signe de l'élément terre, en mer on dit terre en vue
Terre pour le pied, fermeté, terre pour la main qui caresse
D'autres astres sont tes guides
Terre, Terre
Pour distant que soit le navigateur errant
Qui jamais ne t'oubliera
Je suis un lion de feu, sans toi je me consumerais
Moi-même éternellement, et cela de vaudrait rien
Qu'il m'arrive d'être un homme, et l'homme est une autre joie
Différente des étoiles
Terre, Terre
Pour distant que soit le navigateur errant
Qui jamais ne t'oubliera
D'où ni le temps ni l'espace, que la force te donne du courage
Pour que l'on te donne de la tendresse, durant tout le voyage
Que tu réalises du néant, pendant lequel tu portes
Le nom de ta chair
Terre, Terre
Pour distant que soit le navigateur errant
Qui jamais ne t'oubliera
Sur les balcons des maisons
De la vieille São Salvador
Il y a des souvenirs de demoiselles
Du temps de l'Empereur
Tout, tout à Bahia
Fait que les gens s'aiment bien
Bahia a un truc à elle...
Terre, Terre
Pour distant que soit le navigateur errant
Qui jamais ne t'oubliera