C'est plus immature de se souvenir en se réveillant que d'oublier
Ça tue la nuit
Cette étrange blessure amère est en dette envers mon cœur
Elle rend la nuit jalouse
Ah ma cruelle, les syllabes sont brisées, en lambeaux
Elles deviennent un feu dont la douleur ne passe pas
L'amant vagabond d'hier est ivre
Il n'arrêtera pas de te suivre, sa douleur est toujours vive
Je t'en prie, viens
Reste autant que tu veux, ne t'en vas pas
Ne t'en vas surtout pas
Je t'en prie, viens
Sonne comme ça te chante, ne t'en vas pas
Reste pour de bon
C'est tout pour moi
La date limite que j'ai posée à la torture est expirée
Cette conversation bruyante s'éternise
Allez, les gens, dispersons-nous avant qu'elle ne nous disperse