Finalement je te dirai ce que je pense
droit dans les yeux :
quand je te vois,
j’ai honte
que le monde te porte encore.
Et sache que…
que maintenant je connais…
Je connais chaque réponse.
Allons, dis quelque chose !
À tout…
à tout
j’ai une réponse aiguë
et tu ne m’échapperas pas maintenant.
Tu protèges le visage contre le coup
et tu fais un million de grimaces idiotes.
Attends, attends, hein,
que je te refasse le portrait !
Tu le répètes toujours…
C’est tout que je fais.
J’en ai marre de toi,
de tes yeux vides.
Attends que je brise le miroir – oui, oui !
Oui, oui – dans le miroir
c’est, malheuresement, moi.
Oui, oui – le mêêêême.
Oui, oui – dans le miroir
c’est, malheuresement, moi.
Oui, oui – le mêêêême.
Seulement maintenant
quand ne t’entend personne
(sois tranquille – tu es seul à la maison),
tu verses de l’eau chaude dans la baignoire
et tu déclares au miroir
que tu veux changer le monde.
Je sais que tu t’efforces un peu,
mais dis-moi combien de jours
as-tu passé devant le miroir ?
Oui, oui – dans le miroir
c’est, malheuresement, moi.
Oui, oui – le mêêêême.
Oui, oui – dans le miroir
c’est, malheuresement, moi.
Oui, oui – le mêêêême.
Même moi,
je ne te crois pas.
Calme-toi,
rentre ta langue !
Eh bien, d’accord, je sais
que tu as essayé.
Calme-toi ;
tu n’as pas dormi hier.
Oui, oui – dans le miroir
c’est, malheuresement, moi.
Oui, oui – le mêêêême.
Oui, oui – dans le miroir
c’est, malheuresement, moi.
Oui, oui – le mêêêême.
Oui, oui, oui, oui, oui, oui,
Oui, oui, oui, oui, oui, ouiiiiiiiiiii !