Personne ne demandera mon "non"
Il faudra que je naisse dans ce monde
Si seulement je pouvais devenir un papillon
Scintiller comme une étoile de mer
Voler comme un oiseau
Je ne rêve que de ça
À travers les années, à travers les rivières
Les condamnés-haleurs étirent le délai
Avec un premier cri, les ailes des siècles
Ont découvert pour moi les crépuscules éternels
Je dois, dans cette obscurité, respirer seule
J'ai apparu sur une planète étrangère
Et ne change rien en toi
Je suis au centre de la salle
Mais personne ne vient me voir
Si ce n'est le vent
À travers les années, à travers les rivières
Les condamnés-haleurs étirent le délai
Avec un premier cri, les ailes des siècles
Ont découvert pour moi les crépuscules éternels
Où que l'on regarde, il n'y a ni bord, ni fin
Cette nuée grise s'élève autour du mur
Elle sait qu'elle ne peut pas survivre seule, différente
Le cri emporte au-delà des bouées comme une vague sanglante
Ici il y a des enfants, des vieillards, des écriteaux
Toutes les langues sont interdites
À part la langue du panneau d'affichage électronique
Les mono-micro-mondes corporativo-primitifs
Se mesure à la longueur d'un bras tendu
Au début l'apathie épie dans les yeux
Puis les bras ouverts rembarrent
Cette compagnie lâchera tous les chiens et toutes les détentes
Bref, c'est le noir complet, bref, cours
Cours la nuit, tant que les chats colorés sont gris
Tant qu'ils ne prennent pas de mesure correspondant à leur foi
Ils n'ont pas penché vers les mesures, les manières, vers le père et la mère
Il ne faut juste pas se rendre et devenir comme eux
À travers les années, à travers les rivières
Les condamnés-haleurs étirent le délai
Avec un premier cri, les ailes des siècles
Ont découvert pour moi les crépuscules éternels