L'âme redonne au corps sa noblesse
Le laissant libre de faits et gestes
Je voudrais y croire
De lettres avides
Malgré ma paresse
En débits acides
J'ai beau le voir, presque l'effleurer
Marquer ses tempes du bout d'une craie
J'ait trop de soufre en moi consumé
Trop de faiblesses pour m'enflammer
Ah, j'y pense et ça me fait mal, ah
Ah, j'en rêve et ça me fait mal, ah, ah
Ventre offert aux dents animales
Du sable rouge au goût de fer
Plus je t'entends et plus je m'éloigne
À chaque mot d'un ordre idéal
Je cherche à perte, me tords le foie
Fouille chaque ligne de mes doigts
J'inspecte encore, j'ai tout tenté
Mais l'ai senti glisser
Ah, je traîne plutôt bien ton mal
À la source tu as pollué mes larmes
Ah, de toi, je suis le mauvais drame
Ah, ah
Ah, je traîne plutôt bien ton mal
À la source tu as pollué mes larmes
Ah, de toi, je suis le mauvais drame
Ah, ah