À mon sens, plus je sens, plus la vérité s'éloigne
Elle m'embarque, en courant, dans la suite de ses dédales
Ton absence m'indiffère, pourvu que je te rejoigne
La sentence, comme le fer, marquera mon idéal
Ô rouge étreinte aux dents amères
Trouble mon sang, vide mes artères
Par-delà tes joies, j'en oublie ma voix,
Mes doigts tendent à disparaître
Ô rouge étreinte aux dents amères
Trouble mon sang, vide mes artères
Ouh, reçois cette ode en gage de ma torpeur
Ô rouge étreinte aux dents amères
À deux pas de toi, encore faut-il que je te rate,
Sauf que tu es bien là, seule, tends tes bras,
Pour qu'ainsi je te renverse et te montre les pas
De cette danse que tu aimes tant mener du bout
De tes doux bras à bonne distance,
Évitons de partager ce qui ne se voit pas
Ô rouge étreinte aux dents amères
Trouble mon sang, vide mes artères
Ô rouge étreinte aux dents amères
Trouble mon sang, vide mes artères
Ouh, reçois cette ode en gage de ma torpeur