Elle a le visage qui souvent ne montre que
combien de visages il dissimule,
Elle a les couleurs que le mois de mai peut difficilement gérer.
Elle peut être douce comme le vent,
Elle peut souffrir comme un enfant,
peut bloquer ma douleur,
et être chaque jour qui réussit.
Elle est le chapitre qui me façonne,
la vague qui me porte,
qui détermine mes hauts, mes bas.
Elle est chaque mesure avec laquelle vous mesurez,
le traumatisme que l'on oublie,
Le rivage vers lequel
On nage.
Elle, si tu la voyais comme je la vois,
Ne pas l'aimer, je pense que ça ferait mal,
Elle est le ciel bleu avec lequel le matin nous appelle.
Elle m'est aussi familière que les vieilles photos,
Et tu es aveuglé par les faiblesses de l'amour
que tu portes là où le temps ne va pas...
Elle est ce que j'ai, ce que je suis,
est ma perte et mon gain,
Elle est le visage que l'on n'évite pas,
Elle est le poème que l'on n'écrit jamais,
qu'il me reste à écrire,
qui devrait dire quelque chose comme, tout simplement :
Je l'aime, elle, oh, elle.