Et nos chemins qui se séparent
Il va où le tien ? Le mien ?
J'ai l’impression qu'il va nulle part
Et nos chemins, et nos chemins qui se séparent
Un petit goût, ils avaient, de paradis1
Un petit « maintenant » au goût de « trop tard »
Et nos mains qui se séparent
Elles font quoi les tiennes ? Les miennes ?
J'ai l'impression qu'elles se bagarrent
Et nos mains, nos mains qui se séparent
Un petit goût, elles avaient, de paradis2
Un petit « maintenant » au goût de « trop tard »
Et nos yeux qui se séparent
Les tiens qui se ferment, les miens
J'ai l'impression qu'ils se réparent
Et nos yeux, nos yeux qui se séparent
Un petit goût, ils avaient, de paradis1
Un petit « maintenant » au goût de « trop tard »
Couvre-toi bien si, par hasard
Tu décidais au paradis
D'aller te promener le soir
Couvre-toi bien, couvre-toi bien si, par hasard
Il a quel goût toi, tu sais, le paradis ?3
Un petit « maintenant » au goût de « va savoir »
Moi, ce soir, je vais veiller tard
Et prendre soin, c'est promis
De marcher seul et au hasard
Ce soir, ce soir, je vais veiller tard
Un petit goût, ça aura de toi, mon ami4
Un petit « maintenant » au goût d' « à plus tard »
Un petit goût, ça aura de toi, mon ami
Un petit « maintenant » au goût d' « à plus tard »
1. a. b. Ils avaient un petit goût de paradis2. Elles avaient un petit goût de paradis3. comprendre : « Sais-tu quel goût a le paradis ? »4. Ça aura un petit goût de toi, mon ami