La nuit est calme sans bruit
il y a seulement le son qui fait le silence
et l’air chaud amène la saveur des étoiles et d’absinthe
Les doigts frisent les pierres calmes
chaudes d’un soleil,mémoire ou mythe
L’obscurité a pris avec soi les palmes
il semble que le jour ne soit pas existé
Moi, la sentinelle, l’éveillé
gardien éternel de je ne sais pas quoi
Je cherche, innocent ou parce que j’ai pêché,la lune ombragée
Et j’attends immobile que se répande
la vague de tonner qui suivra
Au lampe sec d’une question
la voix d’homme qui demandera
Shomèr ma mi-llailah, Shomèr ma mi-lell
Shomèr ma mi-llailah, ma mi-lel (3x)
Je suis depuis des siècles ou depuis un moment
dans un vide dans lequel tout se tait
Je ne sais plus depuis quand je sens de l’angoisse ou de la paix
Avec mes sens tendus hors du temps
hors du monde je suis dans l’attente
que dans un murmure des voix ou vent
quelqu’un vienne pour demander
Et je les sens, espacés comme les doigts
mais je sens les voix, je sens un bourdonnement
et je sens d’être l’infini écho de Dieu
Et après innombrables comme sable,
anxieuse et anonyme obscurité
Mais voix seule de foi ou rage,
cris nocturne qui demandera:
Shomèr ma mi-llailah, Shomèr ma mi-lell
Shomèr ma mi-llailah, ma mi-lel (3x)
«La nuit, écoutez, est en train de s’achever
mais le jour encore n’est pas arrivé
Il semble que le temps en s’écoulant reste cloué…
Mais moi je veille toujours, alors insistez,
vous le pouvez, demandez à nouveau
Retournez encore si le voulez, ne soyez pas fatigués
Tomberont les siècles, les dieux et les déesses,
tomberont les tours, tomberont les royaumes
et resteront des hommes et des idées poussière et signes
Mais maintenant je comprends mon pas comprendre,
qu’une réponse il n’y aura pas
Que la réponse pour l’avenir
est dans une voix qui demandera:
Shomèr ma mi-llailah, Shomèr ma mi-lell
Shomèr ma mi-llailah, ma mi-lel (3x)