Je la rencontrai toute triste sous la pluie qui tombait lentement
Elle pleurait doucement dans sa peine et sa solitude
Elle ne connaissait personne, alors je ferais bien l'affaire
Et elle me dit, tandis que je tenais sa main tremblante,
Et que nous marchions sans hâte, qu'elle n'avait jamais connu d'homme
Elle qui vivait seule dans sa petite maison au bord de la mer
Quand le matin fut venu, ses larmes s'étaient changées en rire
Et avant la nuit, son cœur battait tout près du mien
Et j'ai pensé pendant qu'elle dormait là
à tous les secrets qu'elle gardait
Cachés parmi les ombres silencieuses dans sa tête
Le lendemain, je me suis réveillé à l'aube
Sans prévenir, elle était partie, je le savais déjà
Me laissant seul avec auprès de moi, son silence
Et ses traces de pas solitaires que j'ai suivies dans le sable
Sans me presser, car je savais où elles finiraient,
Où elles disparaîtraient dans le silence de la mer
Et parfois encore j'entends l'écho de son rire
Tout en cherchant ce que je ne trouverai jamais, je le sais bien
Car la réponse que j'attendais
c'était les secrets qu'elle garde encore
Cachés parmi les ombres silencieuses dans sa tête