J'en ai vraiment assez de toi,
Organe douloureux,
Faible, toujours malade
Et qui saigne,
Je n'arrive pas à dormir
Le jour comme la nuit,
Tu frappe de l'intérieur
Ma fine enveloppe.
Les compressions et les explosions,
De nouveaux spasmes et supplices,
Un regard parfaitement indolent
Que trahissent mes mains qui tremblent.
Autour d'une lampe éteinte
S'agitent d'étranges tâches de lumière.
La voix de la raison est si faible,
Si douce.
Je peux mettre fin
À ta vie
Sur
Mon poignet.
Car le sang
N'est qu'un liquide,
Les veines fines
Sont fragiles.
Les compressions et les explosions,
De nouveaux spasmes et supplices,
Un regard parfaitement indolent
Que trahissent mes mains qui tremblent.
Autour d'une lampe éteinte
S'agitent d'étranges tâches de lumière.
La voix de la raison est si faible,
Si douce.
Si tu
Explosais
Et me transperçais les côtes
Et la peau,
Ce serait une belle fin
À tout cela.
Ce serait...
Bien...
J'en ai vraiment assez de toi,
Organe douloureux,
Faible, toujours malade
Et qui saigne,
Je n'arrive pas à dormir
Le jour comme la nuit,
Tu frappe de l'intérieur
Ma fine enveloppe.