Je ne crois pas décidément que nous ferons ce voyage,
Au delà de ces ciels lumineux de plus en plus clairs
Protégés, inaccessibles à l’ombre.
Je nous vois mal en âmes errantes à jamais,
Prétendant à un paradis invisible, lui aussi, par excès de lumière.
À fouiller dans les vieux souvenirs, on s’interdit l’éternité
Le corps se courbe, lentement comme l’espoir fane
On ne voit plus que les marques du temps qui nous rapprochent de notre tombeau latent.