Démolissons le plafond
Et nous verrons tout un tas d'étoiles,
Et nous lirons les traces de leurs chutes.
La gorge nouée, je ferai semblant
De ne pas voir tes larmes
À travers les vagues de l'obscurité.
Il n'y aura plus de peine,
Aujourd'hui ne finira jamais.
Entre chaque expiration et inspiration
Une étoile vole du ciel.
Le son de la dernière syllabe s'évanouit
Et la boîte à questions est vide.
Il n'y aura plus de peine,
Aujourd'hui ne finira jamais.
N'achevons pas
Notre tableau,
Nous arrêterons comme ça
En laissant de vagues coups de pinceau.
Et chacun y cherchera lui-même
Espoir ou ténèbres,
Jardins ou mers de sable.
Il n'y aura plus de peine,
Aujourd'hui ne finira jamais.
Entre chaque expiration et inspiration
Une étoile vole du ciel.
Le son de la dernière syllabe s'évanouit
Et la boîte à questions est vide.
Il n'y aura plus de peine,
Aujourd'hui ne finira jamais.
Le mensonge notoire enivre,
J'y ai moi-même cru un instant,
La chaleur m'avait fait perdre la tête.
Je suis une personne dont on a enlevé la peau,
Chaque baiser, chaque cicatrice,
Chaque larme est une aiguille.
Il n'y aura plus de peine,
Aujourd'hui ne finira jamais.
Entre chaque expiration et inspiration
Une étoile vole du ciel.
Le son de la dernière syllabe s'évanouit
Et la boîte à questions est vide.
Il n'y aura plus de peine,
Aujourd'hui ne finira jamais.